Traits de mémoire. Bandes dessinées et Seconde Guerre mondiale
La bande dessinée est-elle un médium adéquat pour enseigner la connaissance historique sur la deuxième guerre mondiale ? comment la bande dessinée est-elle un vecteur idéal pour comprendre le caractère vital de certains enjeux de mémoire ?
Vincent Marie est docteur en histoire, agrégé d’histoire-géographie et professeur de cinéma. Il a été chargé de cours en histoire de la bande dessinée et sémiologie de l’image, Licence ITIC, Université Montpellier III de 2011 à 2013.
Sa thèse de doctorat portait sur « Les mystères de l’Égypte ancienne dans la bande dessinée : essai d’anthropologie iconographique » (2010). Il dirige la collection Graphein aux éditions Manuscrit et a été aussi le commissaire de nombreuses expositions sur la bande dessinée. Il est réalisateur de documentaires où il explore les liens d’appartenance entre dessin et histoire : Bulles d’exil (2014) ; Là où poussent les coquelicots (2016), Bartoli le dessin pour mémoire (2019) et Nos ombres d’Algérie (2021).
Son intervention a permis de questionner le support de la bande dessinée comme à la fois document pour l’histoire, et discours sur l’histoire.
Comment la bande dessinée se saisit-elle de l’histoire ? Comment l’historien et à fortiori le professeur d’histoire peuvent-ils se saisir de la bande dessinée ? La BD est - elle un support pertinent pour faire entrer dans l’histoire, pour donner de la chair à l’histoire ? Pour construire de la connaissance historique ? Si oui, à quelles conditions ?
Pour faire le lien avec la thématique annuelle du séminaire du centre d’histoire de Sciences Po « enseigner les guerres », le propos est centré sur la Seconde Guerre mondiale et s’appuie sur des études de cas précises, utiles pour la classe.
Retrouvez ci dessous sa présentation :
